Initiation à la programmation JavaScript : l’IGF-BF rend hommage à Sylvain ZONGO à travers une formation innovante

Ouagadougou, 22 avril 2025 – Dans le cadre de l’initiative d’hommage à Synvain ZONGO (https://hommagezongos.igf.org.bf), pionnier de l’Internet au Burkina Faso et des Logiciels Libre en Afrique, l’initiative pour la Gouvernance de l’Internet au Burkina Faso (IGF-BF) a organisé une formetion sur le thèmes « Initiation à la programmation JavaScript » au profit des élèves des lycées et collèges.

Cette session s’est tenue les 18 et 21 avril 2025 dans les locaux de l’Université Joseph KI-ZERBO à Ouagadougou. Elle a rassemblé plus d’une cinquantaine d’élèves issus de différents lycées et collèges de la capitale, tous animés par une même passion : découvrir les bases de la programmation informatique.

La formation a été animée par M. Juniore Ibrahim TOE et M. Justin BONKOUGOU assistés par Mlle Jeanne d’Arc SAWADOGO et Mlle Yasmina TRAORE, des formateurs chevronnés dans le domaine du numérique. Pendant deux journées riches en apprentissage, les participants ont pu s’initier aux fondamentaux du langage JavaScript, pierre angulaire de la programmation web moderne. Entre théorie, exercices pratiques et projets collaboratifs, l’ambiance a été à la fois studieuse et motivante.

Selon les organisateurs, cette formation vise à honorer Monsieur Sylvain ZONGO, un acteur majeur de l’Internet au Burkina Faso et des Logiciels Libres en Afrique. Cette initiative d’hommage connaitra son paroxysme le 17 mai 2025 à travers une cérémonie officielle d’hommage en présence de l’intéressé et des nombreuses figures emblématiques du monde du numérique.
Les participants sont repartis avec de nouvelles compétences et une curiosité aiguisée pour le monde de l’informatique et du codage. Cette formation, qui pourrait être reconduite dans d’autres localités du pays, s’inscrit dans une dynamique plus large de démocratisation des compétences numériques au Burkina Faso.
#IGFBF #HommageSylvainZongo #JeunesCodeurs #TechForYouth #JavaScript

 

Succès de la formation sur le montage vidéo et la gestion de chaîne YouTube organisée par le Comité d’Hommage à Sylvain ZONGO

Les 22 et 23 mars 2025, l’École Supérieure des Techniques Avancées (ESTA) a accueilli une session de formation intensive sur les techniques de montage vidéo et la gestion de chaîne YouTube. Organisée par le Comité d’Hommage à Sylvain ZONGO, cette initiative visait à offrir aux participants des compétences pratiques et stratégiques pour créer et animer des contenus vidéo de qualité.

Une formation pratique et enrichissante

Pendant deux jours, les participants ont bénéficié d’une immersion complète dans l’univers du montage vidéo et de la gestion de contenu numérique. Animés par l’experte-formatrice Fadila Néré, les ateliers ont porté sur plusieurs thématiques clés comme la maîtrise des logiciels de montage vidéo, les stratégies de gestion de chaîne YouTube, l’optimisation des titres, descriptions, balises et miniatures pour améliorer la visibilité, les techniques de narration visuelle, et la création d’histoires engageantes pour capter l’attention du public.

Une initiative pour honorer la mémoire de Sylvain ZONGO

Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités organisées par le Comité d’Hommage à Sylvain ZONGO, une figure inspirante connue pour son engagement en faveur de la jeunesse et des technologies numériques. En transmettant ces compétences, le Comité perpétue l’esprit d’innovation et de partage qui anime le pionnier de l’Internet au Burkina Faso et des Logiciels Libres en Afrique, Sylvain ZONGO.

Selon Izaï TOE, représentant Lamoussa dit Daouda SORGHO, Président du Comité, à la cérémonie d’ouverture : « Cette formation est une manière concrète de poursuivre l’héritage de Sylvain ZONGO. Nous souhaitons donner aux jeunes les outils pour s’exprimer et réussir dans l’économie numérique. »

 

Des participants satisfaits et motivés

Les participants ont salué la qualité de la formation et l’approche pédagogique adoptée. Aimé Kassoum KIENOU dit le Général KIENOU, l’un des bénéficiaires, témoigne : « J’ai acquis des compétences pratiques que je vais appliquer immédiatement pour améliorer ma chaîne YouTube. C’est une opportunité précieuse pour nous, participants à cette formation. »

Fort de ce succès, le Comité d’Hommage à Sylvain ZONGO envisage d’organiser d’autres sessions de formation pour accompagner davantage de jeunes dans leur parcours numérique et entrepreneurial.

𝐂𝐨𝐧𝐭𝐚𝐜𝐭𝐬

+226 70 17 75 11
E-mail : hommage.zongos@igf.org.bf
Site web : https://hommagezongos.igf.org.bf/
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Sylvain Zongo, pionnier de l’Internet au Burkina : « À un certain moment de la crise entre le Burkina et la Côte d’Ivoire, il y a eu coupure de téléphone et le seul endroit pour joindre ce pays était la cabine de ZCP »

Sylvain Zongo est un pionnier de l’Internet au Burkina Faso. Après avoir obtenu un DESS en Informatique et ses applications en France en 1993, il rentre au bercail pour occuper un poste à l’IRD avant de voler de ses propres ailes en mettant sur pied son entreprise ZCP. Depuis quelques semaines, des acteurs des TIC ont entrepris de lui rendre hommage à travers diverses activités. Nous sommes allés à sa rencontre. Dans cet entretien, il revient, entre autres, sur son aventure dans le domaine, les débuts de l’Internet au Burkina, les principaux défis techniques, les principales évolutions technologiques et stratégiques observées au fil des années.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous parler de votre parcours académique et professionnel avant de vous engager dans le développement d’Internet au Burkina Faso ?

Sylvain Zongo : J’ai fait le bac C en 1987 au lycée Ouezzin Coulibaly, puis le DEUG 2 en physique-chimie à l’IMP de l’université de Ouaga avant d’aller commencer ma licence en informatique à Rennes, en France. J’ai eu un DESS en Informatique et ses applications et suis de retour à Ouaga en septembre 1993. Recruté à l’IRD (ex ORSTOM) le 9 avril 1994 en tant que responsable informatique. La politique de l’IRD était de remplacer tous les techniciens français par des Burkinabè ! Dès mon arrivée, le combat a débuté sur deux plans. Le premier était purement technique, car je devais prouver que le Noir que j’étais pouvait bien faire tout ce que le Blanc faisait. Parallèlement, je me battais contre la politique salariale qui était en place. L’ORSTOM avait l’habitude de recruter du personnel africain pour des postes de bas niveau et j’étais le premier avec un baccalauréat plus 5. Donc j’avais un salaire très élevé sur la grille de salaire du personnel local et très bas par rapport aux expatriés. Donc j’ai mené seul le combat, et mon employeur avait trouvé comme solution de faire un ajout à mon salaire, une prime mensuelle qui n’apparaît pas sur les papiers ! J’étais bien connu du siège à Paris comme étant le cas Zongo.

Qu’est-ce qui vous a motivé à vous intéresser aux technologies de l’information et de la communication (TIC) ?

Quand j’ai découvert Linux par l’intermédiaire d’un chercheur hydrologue (pas un informaticien. Comme quoi la philosophie des logiciels libres dépasse largement l’informatique), j’ai fait l’installation sur des PC pour remplacer les mini-serveurs SUN qui étaient de service. Ce qui permettait d’utiliser des machines facilement disponibles. À l’époque, il y avait un seul vendeur de mini-serveurs pour toute l’Afrique de l’Ouest (LIPTINFOR). Cela ayant bien fonctionné, l’idée de basculer l’ensemble des services internet sous logiciels libres a commencé à trotter dans ma tête. À travers l’installation des logiciels libres, j’avais la main directement sur les logiciels, ce qui me permettait de m’affranchir de la tutelle de mes premiers responsables basés à Montpellier. C’était aussi l’occasion d’approfondir mes connaissances et, au passage, cela faisait un gain économique pour mon employeur. Les choses marchaient bien à Ouagadougou. Il m’a été proposé de donner un coup de main à mes collègues de la sous-région, à savoir le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Après cinq ans de service, j’ai estimé qu’il était temps de voler de mes propres ailes. D’où l’aventure ZCP.

À quel moment avez-vous pris conscience du potentiel d’Internet pour le Burkina Faso et l’Afrique en général ?

Mon expérience à l’IRD Ouaga était si claire que les avantages des logiciels libres s’imposaient :
1) la réduction des coûts en utilisant les logiciels libres. En effet, on peut utiliser des machines plus faciles à trouver, donc moins chères, et aussi supprimer le coût des licences.

2) Une occasion de formation pour enrichir les connaissances personnelles. À l’époque, j’avais un jour de la semaine (le vendredi) qui était dédié à l’autoformation. J’ai beaucoup appris en autodidacte. J’ai l’exemple de M. Palé qui est arrivé à l’IRD comme gardien de nuit. Il avait raté son baccalauréat et ses parents ne voulaient plus payer les frais pour qu’il reprenne la classe. Il était obligé de trouver du travail. Il est arrivé à l’IRD comme veilleur de nuit et il ne comprenait pas pourquoi des jeunes, au lieu d’aller dans des boîtes de nuit, pouvaient rester au bureau jusqu’à 3 h du matin ! Il a voulu savoir ce qui m’occupait ainsi. Quand il y a eu un besoin de personnes pour faire des saisies des fiches des chercheurs, nous l’avons intégré dans l’équipe de saisie. Ce fut l’occasion pour lui de toucher un ordinateur. Suite à cette expérience, il a voulu continuer à apprendre l’informatique et je l’ai initié petit à petit. Au bout de deux ans, il voulait partir en France. Il a pu avoir les papiers et est parti en décembre 1999 en France. Avec ses connaissances des logiciels libres, il a pu travailler directement. Il nous faisait parvenir des questions sur les aspects qu’il ne comprenait pas et on lui répondait. Aujourd’hui, il vit toujours en France ! Juste pour dire qu’avec la passion, on peut aller très loin.

3) Il y a aussi l’aspect sécurité. Dans tous les grands pays, les points névralgiques fonctionnent avec des systèmes qui leur sont propres. On peut prendre un système libre et le modifier pour maîtriser tous les aspects. Tel est le cas de la Chine qui utilise son propre système et pas Windows pour éviter la dépendance technologique. La difficulté principale est d’avoir le courage de travailler tous les jours. Le blocage est que beaucoup d’informaticiens préfèrent travailler dans la routine. Les actions à faire au quotidien.

Quelles ont été les premières initiatives pour introduire Internet dans le pays ? On dit que vous avez fait la première connexion du Burkina à Internet ; comment cela s’est-il passé ?

La plupart des ONG et ceux qui travaillaient avec l’extérieur avaient des besoins urgents d’accès à la messagerie. Avant l’arrivée d’Internet, on utilisait UUCP pour réaliser les transferts entre les serveurs de Ouaga et ceux de Montpellier sur des lignes de type X25. Il y avait à peu près 50 lignes X25 au Faso. Le 9 avril 1996, il y avait une rencontre à Miderande en Afrique du Sud et les chercheurs de l’ORSTOM devraient accéder à une base de données se trouvant sur le serveur de Ouagadougou. C’est à cette occasion que j’ai fait la configuration pour que la connexion puisse se faire. On peut même retrouver cette date sur internet ! Quand l’ONATEL a voulu connecter le pays à Internet, j’ai travaillé sur quelques aspects (la gestion du nom de domaine .bf) par moments avec le responsable du projet Internet de l’ONATEL (feu Pierre Ouédraogo). Quand M. Ouédraogo est parti à la francophonie, cela a été l’occasion d’étendre mon expérience de l’IRD à d’autres endroits. Ce fut l’occasion de parler des logiciels libres dans tous les pays de la francophonie. Nous avons fait des formations sur Linux sur tous les continents, en Afrique plus particulièrement. Des clubs de Linux ont été installés.

Quels étaient les principaux défis techniques, financiers et réglementaires auxquels vous faisiez face à l’époque ?

A cette occasion, j’ai réalisé une connexion TCP/IP sur la ligne téléphonique classique RTC et j’ai remplacé la connexion X25 par des appels RTC sur Montpellier directement. Ainsi, on a pu passer des factures de l’ordre du million mensuel à 250 000 francs CFA. Cette opération a permis la réduction de moitié du prix au réseau RIO (Réseau intertropical d’ordinateurs).

Comment les autorités publiques ont-elles perçu et soutenu (ou non) l’essor de l’Internet dans les années 1990 et 2000 ?

Aucune aide des autorités. Le blocage fondamental est que 0 % de beaucoup est égal à zéro, alors que 10 % de beaucoup fait beaucoup ! Beaucoup d’acteurs avaient intérêt à voir les factures élevées. Je me rappelle des soucis vécus quand on a mis en place la première cabine téléphonique sur IP ! À un moment de la crise entre le Faso et la Côte d’Ivoire, il y a eu coupure totale de téléphone entre les deux pays. Le seul endroit où on pouvait téléphoner en Côte d’Ivoire c’était dans la cabine téléphonique de ZCP. La file d’attente était très longue et on était obligé de limiter la durée des appels à 30 mm par personne. J’ai eu droit à une convocation à la gendarmerie (suite à une plainte de l’ONATEL). Nous avons aussi mis en place le premier cybercafé (Cyberfrite) en collaboration avec mon frère et ami Simplice Méda, visionnaire, passionné en création d’entreprises. Nous avions une connexion permanente. Avec les pommes de terre de mon ami, nous avons décidé de ramener le prix de la connexion et des frites à 500 francs l’unité. Ainsi, on pouvait manger des frites tout en naviguant ! Nous avions 20 ans d’avance, je crois…

Quel rôle avez-vous joué dans le développement des infrastructures et des services Internet au Burkina Faso, notamment avec votre société ZCP ?

Nous n’avons pas influencé les aspects matériels. Nous avons fait le choix dès le début de travailler sur la partie logicielle et la formation. Nous avons donc été les premiers à développer des sites web. Le premier site web burkinabè est celui du FESPACO.

Pensez-vous que les ambitions initiales du développement numérique ont été atteintes ? Pourquoi ?

Nous n’avons pas pu aborder les aspects sécurité. Le problème n’était pas perçu par les utilisateurs, si bien que ce n’était pas évident de faire des prestations sur ce service.

Quelles sont les principales évolutions technologiques et stratégiques que vous avez observées au fil des années ?

L’arrivée des connexions mobiles avec les téléphones portables a rendu l’internet plus accessible. De nouveaux services sont apparus et nous ne devons que consommer. Nous assistons à l’expansion de l’intelligence artificielle. Les retombées sont énormes et le monde risque d’évoluer vers un monde qui nous échappe.

Quels sont aujourd’hui les principaux défis pour l’essor d’un Internet inclusif et accessible à tous au Burkina Faso ?

Un des problèmes reste toujours l’accessibilité. Il y a beaucoup d’efforts effectués, mais il reste encore d’actualité. Il faut aussi régler le problème de disponibilité en assurant la présence de courant. Après ces deux éléments, il faut avoir un débit suffisant pour faciliter l’utilisation des outils qui sont de plus en plus gourmands en ressources.

Vous qui êtes membre du chapitre burkinabè de ISOC, quel regard portez-vous sur la question de la régulation et de la gouvernance de l’Internet dans le pays ?

Je trouve que ISOC travaille dans le bon sens et la gouvernance est bonne. IL faut simplement accentuer la communication pour faire mieux connaître le .bf.

Quelles recommandations feriez-vous aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du numérique au Burkina Faso ?

Il faut les féliciter et les encourager à utiliser toutes les facilités qu’ils peuvent avoir.

Avec le recul, quel bilan tirez-vous de votre parcours et de votre engagement pour Internet au Burkina Faso ?

On aurait dû avoir une plus grande utilisation des logiciels libres. Un centre de formation sur les logiciels libres aurait pu voir le jour ! Le bilan aurait pu être plus important. Et il n’est pas tard !

Quels sont vos projets actuels et futurs dans le domaine du numérique ?

Un projet qui peut rapporter gros, c’est la lutte pour notre indépendance. On peut faire le choix des logiciels libres dans les endroits sensibles. Mais aussi pour faire des économies en utilisant ces logiciels. Par exemple, on peut utiliser LibreOffice dans toute l’administration afin d’éviter l’achat des licences. Cela permettra d’occuper les jeunes et de bien placer le pays dans le monde du numérique.

Quel message aimeriez-vous adresser aux générations futures concernant l’importance du numérique et des TIC ?

Le numérique donne beaucoup de possibilités et on peut apprendre énormément. Chacun doit trouver son domaine de passion et s’auto-former là-dessus. Maintenant que la connexion est disponible, la nouvelle génération doit se mettre au travail pour être des artisans du monde à venir et non de simples utilisateurs des nouvelles possibilités. Il y a beaucoup d’opportunités et nous devons cesser d’être des utilisateurs simples.

Lefaso.net
Interview réalisée par Cyriaque Paré

L’intelligence artificielle au service de la justice : un webinaire en hommage à Sylvain ZONGO

Dans le cadre des activités d’hommage à Sylvain ZONGO, acteur majeur de l’Internet et des logiciels libres en Afrique, un webinaire interactif s’est tenu le samedi 22 février 2025 sur le thème « Enjeux et défis de l’intelligence artificielle pour le monde judiciaire ». Cet événement a réuni des experts, étudiants et professionnels du droit et du numérique, afin d’explorer les opportunités et les défis que représente l’IA dans le domaine judiciaire.

 

Un hommage à un pionnier du numérique africain

Sylvain ZONGO
Sylvain ZONGO

Le webinaire s’inscrit dans une série d’activités organisées du 31 janvier au 17 mai 2025 en mémoire de Sylvain ZONGO, dont la contribution au développement des logiciels libres et de l’Internet au Burkina Faso et en Afrique reste inestimable.

 

Un expert au cœur des échanges

 

Dr. Wendkuuni Moïse CONVOLBO
Dr. Wendkuuni Moïse CONVOLBO

L’intervention principale a été assurée par Dr. Wendkuuni Moïse CONVOLBO, inventeur et expert en transformation digitale, Cloud, Big Data et intelligence artificielle. Son exposé a mis en lumière l’impact croissant de l’IA dans le domaine judiciaire, notamment dans l’automatisation des procédures, l’analyse de décisions judiciaires et les défis éthiques liés à son usage.

 

 

 

 

Une modération assurée par Wendinso ZOUNGRANA

 

Wendinso ZOUNGRANA
Wendinso ZOUNGRANA

Le débat a été animé par Wendinso ZOUNGRANA, doctorante en droit international, qui a su canaliser les interventions et favoriser des échanges enrichissants entre les participants.

 

 

 

 

 

 

Un public engagé et des perspectives d’avenir

[Insérer ici une capture d’écran des participants sur Zoom]
Avec une forte participation en ligne, le webinaire a permis d’aborder plusieurs interrogations majeures :

    • Comment garantir une utilisation éthique et responsable de l’IA dans les décisions de justice ?
    • Quel cadre juridique pour encadrer les algorithmes utilisés dans le monde judiciaire ?
    • Comment l’Afrique peut-elle tirer parti des avancées technologiques pour moderniser ses systèmes judiciaires ?

Les discussions ont ouvert la voie à d’autres réflexions, qui seront approfondies dans les prochaines activités prévues en hommage à Sylvain ZONGO.

 

Prochain rendez-vous : la cérémonie officielle d’hommage

Cérémonie de lancement de l’initiative d’hommage à Monsieur Sylvain ZONGO, 17 mai 2025
Cérémonie de lancement de l’initiative d’hommage à Monsieur Sylvain ZONGO, 17 mai 2025

Le 17 mai 2025, à l’occasion de la Journée internationale des télécommunications et de la société de l’information, une cérémonie officielle d’hommage viendra clôturer cette série d’événements. Ce sera une occasion de revenir sur l’héritage de Sylvain ZONGO et d’échanger sur les défis futurs du numérique en Afrique.

Pour en savoir plus et suivre les prochaines étapes de cet hommage, rendez-vous sur https://hommagezongos.igf.org.bf.

Burkina : Dr Moise Convolbo décline les enjeux et défis de l’IA pour le monde judiciaire

La technologie avance à une vitesse fulgurante. Tous les secteurs ou presque en sont impactés ce qui facilite la vie de l’homme. Toutefois, l’intelligence artificielle qui, depuis quelques années intervient dans certains domaines, se révèle quelques fois être un couteau à double tranchant. Dans le domaine judiciaire, les dangers n’en sont pas moins négligeables. Au cours d’une conférence animée en hommage à Sylvain Zongo, pionnier du digital au Burkina, l’expert cloud, big data et Intelligence artificielle, Dr Wendkuuni Moise Convolbo a développé le thème suivant : « Enjeux et défis de l’intelligence artificielle pour le monde judiciaire ».

Dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la sécurité, par exemple, il y a eu de grandes avancées technologiques. L’intelligence artificielle est parvenue à simplifier certaines tâches et développer des solutions beaucoup plus innovantes face à certains défis de l’homme. Quand bien même le revers n’est pas à écarter, une chose est sûre : les avancées sont assez palpables, nombreuses et diversifiées. Toutefois, l’un des secteurs ou l’intelligence artificielle se fait de moins en moins sentir est le judiciaire. « Nous n’avons pas beaucoup évolué à ce niveau » a laissé entendre l’expert cloud, big data et Intelligence artificielle. Considérant l’IA comme « l’ensemble d’algorithmes automatiques qui permettent aux ordinateurs d’apprendre à partir des données de leur environnement et s’améliorer sans être explicitement programmée », il explique que la loi est bien souvent en retard par rapport à certaines avancées technologiques qui fondent la société.

« D’habitude, la technologie avance sans tenir compte d’une quelconque régulation. La loi vient par la suite, encadre cette technologie… Quand on était enfant par exemple, on nous disait de ne pas entrer dans le véhicule d’un inconnu. Aujourd’hui, Uber fait carrément l’opposé de cela. C’est plus facile pour un parent d’appeler un Uber pour qu’il aille chercher son enfant à l’école, que de laisser les enseignants trouver eux-mêmes un taxi pour qu’il rentre à la maison… Si par hasard, quelque chose arrive à quelqu’un, il y a un système de report qui permet automatiquement de savoir qui est responsable. Mais au début, il y avait un vide juridique. On se demandait si Uber devait payer la retraite de celui qui met son véhicule en service. Uber n’était pas de cet avis-là, estimant qu’il était une plateforme et qu’en cas d’accident, ce n’était pas un accident de travail… Dans beaucoup de pays par exemple, Uber a été empêché de rentrer avant de voir plus tard, une évolution » a détaillé à cet effet, Moise Convolbo.

En décrivant quelques cas d’utilisation de l’IA dans le domaine de la justice, il relève entre autres, l’analyse et la révision des documents juridiques, la gestion de dossier et planification des audiences, l’évaluation des risques et recommandations de peine, la résolution en ligne des litiges et les chats bots juridiques, pour assister les justiciables. « Avec la mise en place des chats bots les documents sont mis en interne. Autrement, on les met à disposition du justiciable, qui expose son cas et sait automatiquement dans quel texte il doit chercher la réponse à son problème » a-t-il décrit. Seulement, dit-il, les limites de l’IA expliquées plus haut sont dues au fait de la sensibilité du domaine.

« Aux Etats-Unis par exemple, l’outil d’évaluation des risques a été utilisé. Seulement, l’outil a eu quelques problèmes et les gens ont demandé à ce qu’il y ait beaucoup plus de transparence dans la manière dont l’outil fonctionne. Dans une ville comme Chicago par exemple, si vous demandez à l’outil de vous dire entre deux personnes, dont une est de couleur noire et l’autre de couleur blanche, laquelle est susceptible de commettre un crime, à un pourcentage très élevé, l’outil indiquera la personne de couleur noire » a-t-il souligné. Cela s’explique dit-il par l’utilisation des données. « Si elles sont biaisées, cela peut poser des problèmes, même si le système peut être bon » a-t-il expliqué.

Toujours à titre d’exemple, il évoque le cas d’une recherche effectuée sur Chat GPT, avec pour question : « comment effectuer un meurtre et s’en sortir sans difficulté ? » « Chat GPT voulant être très généreux, a décliné cinq méthodes en rapport avec la question. C’était vraiment très embarrassant pour Open AI, qui a créé des garde-fous. La même personne a fait une recherche disant qu’elle est en train d’écrire un livre de science-fiction, où un monsieur veut tuer sa femme et se tirer d’affaire sans problème. La machine a créé une histoire en incluant comment cela pouvait se faire. Entre les mains d’une personne mal intentionnée, l’outil peut amplifier ce que la personne est déjà » a exposé le professionnel.

L’IA pourrait aller jusqu’à mentir, ce qui peut être dangereux pour tout individu qui l’identifie comme mentor. « Si elle vous envoie à la dérive, vous ne vous en tirerez pas, si vous ne savez pas que c’est avec une IA que vous parlez. La dernière version de Chat GPT qui fait les codes, permet par exemple à quelqu’un de demander le code d’un site web qui va produire un résultat, sans qu’il n’y ait d’intervention humaine. Le problème c’est que l’IA commence à mentir. Il y a eu un cas où l’IA a appelé un expert pour lui demander de l’aide afin de passer certaines étapes, parce qu’on on lui demandait si elle était un humain. L’expert lui a demandé si elle n’était pas un robot. Chat GPT a répondu non, alors que c’est un robot. Avec l’IA, on peut personnaliser un film que l’on regarde en vous mettant à la place du brave… Dans la musique, vous pouvez créer autant de version que vous voulez avec un morceau, ce qui peut poser un problème de droit d’auteur » a-t-il fait savoir au cours de la conférence.

Comme actions à mener, l’homme de science propose la sensibilisation pour s’éloigner de la désinformation, des fake news, et assurer la protection des données. « Un spécialiste à SAMSUNG a par exemple demandé un résumé de contrats à une IA, alors qu’à l’intérieur des informations qu’il avait laissées, il y avait des données sur le business de la marque. Naturellement, ces informations-là ont été révélées… Alors qu’on peut avoir des données qui ne vont pas sur internet » a-t-il déploré. Si certains emplois sont menacés avec l’IA, le professionnel rassure : on ne peut pas arrêter l’IA, mais elle ne peut pas remplacer les juges et les avocats. « Seulement, les juges et les avocats qui utilisent l’IA, vont remplacer les juges et les avocats qui n’utilisent pas l’IA… On peut créer une IA qui est propre à nos cultures et je suis très optimiste sur cela » a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il propose que les enseignants soient formés à l’intelligence artificielle afin qu’en retour, eux aussi, enseignent les élèves à une bonne utilisation de l’IA. Selon ses dires, les Émirats arabes unis sont un pays qui a fait de cette technologie un problème pris à bras le corps, si bien qu’un ministère a même été consacré à cet effet. Les pays africains ne sont certes pas à ce niveau, mais, cette option n’est pas à écarter car il y va aussi de leur développement.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Grande conférence sur les enjeux et défis de l’intelligence artificielle pour le monde judiciaire

C’était attendu par tous et le Comité d’hommage à Sylvain ZONGO l’a conçu pour vous : Bientôt, la grande conférence sur les enjeux et défis de l’intelligence artificielle pour le monde judiciaire

L’Association « Initiative pour la Gouvernance de l’Internet au Burkina Faso (IGF-BF) », en collaboration avec les acteurs du numérique, a le plaisir d’annoncer la tenue de la première conférence dans le cadre de l’hommage à Sylvain ZONGO organisé en reconnaissance des contributions majeures à l’essor du numérique au Burkina Faso.

Cette première conférence, placée sous le thème « Enjeux et défis de l’intelligence artificielle pour le monde judiciaire », se tiendra le samedi 22 février 2025 à partir de 10h00 TU en ligne.

Une réflexion sur l’avenir de la justice à l’ère de l’IA

L’intelligence artificielle (IA) transforme profondément tous les secteurs d’activité, et la justice n’échappe pas à cette révolution. Cette conférence réunira experts du droit, professionnels du numérique, chercheurs, décideurs et étudiants pour examiner les implications de l’IA sur le fonctionnement du système judiciaire, en abordant notamment :

    • L’automatisation des décisions judiciaires : opportunités et limites ;
    • L’usage de l’IA dans l’aide à la rédaction juridique et la recherche jurisprudentielle ;
    • Les défis éthiques et les risques de partialité algorithmique ;
    • Les implications pour la protection des données et les droits des citoyens ;
    • Un hommage à l’innovation et aux acteurs du numérique.

Cette conférence poursuit les objectifs suivants :

    • Créer une interaction entre les professionnels du digital avec d’ autres métiers.
    • Faire en sorte que les acteurs de la justice s’approprient les enjeux et les défis de l’ IA.

Elle s’adresse d’abord aux acteurs du monde judiciaire mais aussi à tous ceux qui s’interrogent sur la question de l’IA avec la perspective des questions de justice.

Deux figures de proue, de la crème des crèmes pour vous entretenir

Pour animer cette discussion, la Commission chargée des conférences du Comité d’hommage à Sylvain ZONGO a fait appel au Dr. Wendkuuni Moïse CONVOLBO, PhD, inventeur, scientifique et innovateur qui se concentre sur le Cloud, les centres de données géo-distribués, le Big Data et l’intelligence artificielle. Il est actuellement Data Senior Manager chez Parfums Christian Dior (LVMH). Il est animé par la mission de donner du pouvoir à la société, grâce aux technologies du Cloud et à l’intelligence artificielle. Le Big Data constitue une formidable opportunité d’améliorer la vie des gens. C’est pourquoi le Dr CONVOLBO s’intéresse à la transformation numérique. Récemment, il a travaillé sur l’apprentissage automatique inspiré du cerveau humain et ses applications, afin d’utiliser les données pour maximiser la satisfaction des clients et améliorer les décisions fondées sur les données. Il a breveté avec succès « BangreNaaba » et « PathFinder » tous deux dans l’analyse prédictive. Enfin, le Dr CONVOLBO est Burkinabé de naissance, africain de cœur et citoyen du monde par son mode de vie. Il a reçu une reconnaissance au niveau de l’État avec l’Ordre national du mérite. Le Dr CONVOLBO a obtenu un doctorat de l’Université nationale Tsing Hua (Taïwan) en informatique.

Et pour modérer la conférence, une dame exceptionnelle sera à la manette. Il s’agit de Wendinso ZOUNGRANA. Elle est une Doctorante contractuelle et chargée d’enseignement en deuxième année au sein du laboratoire interdisciplinaire François Rabelais de Tours, elle travaille sous la direction du Professeur Pierre-Yves Monjal, titulaire de la Chaire Jean Monnet. Sa thèse porte sur l’Accord de partenariat stratégique entre l’Union européenne, ses États membres et le Japon. Passionnée par la coopération internationale, elle présente régulièrement ses travaux lors de conférences et de séminaires, nourrissant ainsi l’intérêt pour les relations euro-asiatiques. Récemment, elle a rejoint le bureau de l’Institut de recherche pour la paix au Sahel, où elle contribue activement à promouvoir la stabilité et la solidarité dans cette région.

Cette conférence s’inscrit dans une série d’événements visant à valoriser les contributions des pionniers et experts du numérique au Burkina Faso. En rendant hommage à ces acteurs, l’IGF-BF souhaite encourager l’innovation, la gouvernance responsable du numérique et l’adoption de technologies adaptées aux besoins nationaux.

Nous invitons tous les acteurs du numérique, les professionnels du droit, les chercheurs et les étudiants à prendre part à cette rencontre de haut niveau qui ouvrira le débat sur l’avenir de l’IA dans notre système judiciaire.

    • 📅 Date : 22 février 2025
    • 📍  Lieu : 10h00
    • 🔗 Inscription et participation : https://bit.ly/3EBDXwy

Rejoignez-nous pour une discussion essentielle sur l’impact de l’intelligence artificielle dans le monde judiciaire et participez à cet hommage aux figures du numérique burkinabè !

Hommage à un pionnier du digital: le comité d’hommage chez le Ministre Aminata ZERBO/SABANE

La Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques, Docteure Aminata ZERBO/SABANE, a reçu ce jeudi 23 janvier 2025 une délégation du Comité d’Hommage à Sylvain ZONGO (CHSZ). Conduite par Lamoussa dit Daouda SORGHO, président du CHSZ, la délégation a présenté son projet d’organiser une cérémonie d’hommage à ce pionnier du digital, tout en sollicitant le soutien et les conseils de la ministre.

« Nous sommes venus partager l’idée de l’organisation d’une cérémonie en hommage à Sylvain ZONGO qui a été un acteur majeur et un pionnier du digital dans notre pays. Nous sommes ses anciens étudiants et nous avons estimé que l’impact qu’il a eu dans le pays au niveau de la transformation digitale mérite qu’on le mette en lumière. C’est dans cet esprit que nous sommes venus solliciter les avis, les conseils de la Ministre Aminata ZERBO/SABANE mais aussi son accompagnement pour la réussite de cet évènement », a confié Lamoussa dit Daouda SORGHO, Président du CHSZ à sa sortie d’audience.

Selon lui, Sylvain ZONGO, ingénieur informaticien, est reconnu comme l’un des initiateurs de la connexion internet au Burkina Faso. Fondateur de Zongo Consulting & Production (ZCP), il a œuvré pour la vulgarisation des logiciels libres, la formation et la promotion du digital, tant au Burkina Faso qu’à travers l’Afrique.

La cérémonie, prévue en mai 2025 à l’occasion de la Journée internationale de la société de l’information, sera marquée par des conférences, des masterclasses et des rencontres réunissant professionnels, étudiants et passionnés du digital. Cette initiative, portée par l’association IGI-BF, ambitionne de valoriser le parcours de Sylvain ZONGO et d’inspirer de nouvelles vocations dans les métiers du numérique.
Le Président du CHSZ s’est dit satisfait de l’entretien, ajoutant que la Ministre a manifesté un vif intérêt pour le projet et a assuré son appui à cette initiative ambitieuse.

DCRP/MTDPCE

Le Burkina Faso rend hommage à Sylvain Zongo, un pionnier de l’innovation technologique au BF et en Afrique

La communauté burkinabè des Technologies de l’information et de la communication va rendre hommage du 31 janvier au 17 mai 2025 à Sylvain Zongo, une grande figure du numérique au Burkina Faso et en Afrique, pour son engagement sans faille envers le progrès technologique et son dévouement à l’autonomisation des jeunes et des générations futures.

 

Acteur majeur de l’Internet et des logiciels libres au Burkina Faso et en Afrique, Sylvain Zongo, a été un pionnier dans la promotion des logiciels libres en Afrique. Il a donné naissance à plusieurs laboratoires numériques à travers le continent africain, avec un impact particulièrement fort au Burkina Faso.

L’homme a marqué la sphère d’Internet et du logiciel, grâce à tout le travail abattu pour une Afrique technologique débout et performante. Au nom de toutes ces personnes dont la vie a été touchée par la générosité et l’enseignement de Sylvain Zongo, Sorgho Lamoussa dit Daouda, le président du comité d’organisation, a salué les qualités d’un visionnaire passionné qui a marqué leur vie de manière indélébile tout en promettant de poursuivre son travail, en embrassant sa passion pour l’innovation et en partageant son expérience avec le monde. « Nous avons tenu à ce qu’à travers cette cérémonie d’hommage, Sylvain Zongo soit connu et célébré, mais également qu’à coté de cela, ce soit un moyen d’accès à l’information, de partage de connaissance. Chose qu’il défendait déjà et qu’il continue de défendre à travers la philosophie des logiciels libres. Plusieurs activités seront au menu de cette célébration. Il s’agit entre autres de conférences, master class, de formations sur des thématiques riches et variées à l’endroit des professionnels, des passionnés du digital et des jeunes qui souhaiteraient embrasser le métier du digital » a-t-il déclaré. Pour sa part, Hervé Zongo, au nom de la famille, a exprimé sa gratitude à la communauté burkinabè des télécommunications et de la société de l’information, pour l’hommage rendu, tout en soulignant la fierté de la famille de savoir que la vie de Sylvain Zongo et ses travaux sont, et resteront d’une grande utilité pour l’Afrique et au-delà.

Des personnalités au rang desquelles, Hermann Ouédraogo, le président de l’initiative Internet au Burkina Faso, ont témoigné des actes posés par Sylvain Zongo. Selon lui, l’homme a marqué la sphère d’Internet et du logiciel, grâce à tout le travail abattu pour une Afrique technologique débout et performante. De son coté, le représentant de la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Kizito Traoré, a affirmé que Sylvain Zongo, est un grand leader technique qui s’est engagé à s’assurer que ses connaissances et sa passion pour l’Internet soient transmises aux jeunes Africains. « Sylvain Zongo est un bâtisseur infatigable du numérique.

A travers son engagement pour les logiciels libres, il nous enseigne une valeur fondamentale qui est le partage. Partager le savoir, les outils et les opportunités pour construire un avenir numérique, inclusif et équitable. Son parcours jalonné de réalisations remarquables témoigne de sa passion pour la promotion des technologies au service du développement durable »

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Seydou TRAORE

Hommage à Sylvain Zongo, un pionnier de l’innovation technologique au BF et en Afrique

La communauté burkinabè des Technologies de l’information et de la communication va rendre hommage du 31 janvier au 17 mai 2025 à Sylvain Zongo, une grande figure du numérique au Burkina Faso et en Afrique, pour son engagement sans faille envers le progrès technologique et son dévouement à l’autonomisation des jeunes et des générations futures.
Acteur majeur de l’Internet et des logiciels libres au Burkina Faso et en Afrique, Sylvain Zongo, a été un pionnier dans la promotion des logiciels libres en Afrique. Il a donné naissance à plusieurs laboratoires numériques à travers le continent africain, avec un impact particulièrement fort au Burkina Faso. L’homme a marqué la sphère d’Internet et du logiciel, grâce à tout le travail abattu pour une Afrique technologique débout et performante. Au nom de toutes ces personnes dont la vie a été touchée par la générosité et l’enseignement de Sylvain Zongo, Sorgho Lamoussa dit Daouda, le président du comité d’organisation, a salué les qualités d’un visionnaire passionné qui a marqué leur vie de manière indélébile tout en promettant de poursuivre son travail, en embrassant sa passion pour l’innovation et en partageant son expérience avec le monde. « Nous avons tenu à ce qu’à travers cette cérémonie d’hommage, Sylvain Zongo soit connu et célébré, mais également qu’à coté de cela, ce soit un moyen d’accès à l’information, de partage de connaissance.